•  sécurité routière et PPMS sécurité routière et PPMS

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  • Pour la petite explication du positivisme :

    J'ai pour habitude de dire clairement les choses dès les premiers jours.

    • Quand je ne suis pas contente des élèves, je leur dis clairement ce que je ressens de leur attitude et clairement aussi ce que cela implique. Quand je reproche un comportement ou un mauvais travail à un élève, je lui dis aussi clairement ce que je ressens, ce que son attitude implique pour lui, pour la classe, pour l'ambiance générale.
    • Je dis aussi clairement aux autres élèves, que si j'émets un reproche, ce n'est pas à eux de commenter ce que je dis ni à eux d'interpréter mes paroles.

    Par exemple, j'ai ronchonné cette semaine contre un élève qui ne fichait rien.

    Je lui ai dis qu'il était à l'école pour travailler, que ce n'était ni pour moi, ni pour ses parents mais pour avoir une bonne opinion de lui-même. Je lui ai dit qu'il devait se secouer car sinon il n'avait rien à faire en classe, car je ne pouvais pas travailler à sa place, que je pouvais seulement l'aider à progresser.

     

    Un camarade a commencé à dire : "ouais, t'es nul." J'ai coupé court de suite en expliquant que personne n'était nul, qu'il y avait seulement des enfants qui n'avaient pas forcmément compris à quoi servait l'école et que quand je fais un reproche ce n'est pas qu'un enfant est nul mais que je sais qu'il peut faire mieux.

     

    • A l'inverse le reste du temps, je félicite beaucoup oralement. Je ne suis pas pour les bons points et autres carottes. Je suis sûre que les enfants peuvent arriver à progresser par la seule parole encourageante. Donc, à chaque occasion, je leur dis que je suis fière d'eux. Pour les conseils, je mets souvent un mot félicitant un effort de travail, un effort de silence etc.

    je leur dis souvent qu'ils sont tous nés avec le même cerveau mais qu'il fallait juste apprendre à s'en servir correctement.

    C'est valable aussi pour le sport : en ce moment, on s'entraine pour le CROSS. Première séance : "je suis fatigué, j'ai mal, je n'en peux plus"... au bout de 2 minutes...

    J'ai pris note des arrêts et je leur ai demandé la fois suivante d'arriver à faire mieux que la première fois, qu'on se fichait de savoir qui courait vite ou lentement, l'essentiel est de faire de son mieux et de progresser par rapport à soi.

    A chaque fois qu'un enfant passe, je lui dis qu'il va y arriver. Résultat, tous ont fait au moins le double voire le temps final. Ils étaient super fiers d'être capables. En fait, c'est surtout la confiance en soi qui est travaillée.

     

    Cela peut paraître simple, mais en fait, quand on verbalise, les enfants comprennent mieux et font plus volontiers.

     

    • Je ne dis pas que cela fonctionne tout de suite, car c'est une habitude à prendre, comme tout. Et puis, il y a les irréductibles qui n'arrivent pas à dépasser leur statut de fanfaron établi depuis qu'ils sont entrés à l'école.

    C'est pour ceux-là que c'est le plus rude. J'en ai 3 comme ça cette année et pfff ils sont épuisants. j'ai changé au moins 4 fois la disposition des tables pour essayer des les éloigner les uns des autres et en plus physiquement de la majorité car ils les polluent sans arrêt.

    Pour le moment je les veille en étant à côté d'eux pour les booster, les rappeler à leur travail, les encourager (même si des fois on a envie de leur mettre un coup de pied aux fesses !). Ils vont bien arriver aussi à dépasser la fonction de trublion qu'ils se sont attribués. Je n'en doute pas.

     

    • Les mots que j'utilise souvent :

    - Tu vas y arriver.

    - Tout le monde est capable de progresser;

    - Quand un enfant finit un travail, je dis souvent "super"

    - Je rappelle souvent le temps ou je dis que les chenilles doivent passer la deuxième

    - J'utilise beaucoup le second degré ou l'humour pour faire comprendre : par exemple, à un enfant mal assis : "attention tu fais mal à la chaise". Aux garçons ou filles retournées : "oui, je sais que X est beau /belle mais retourne à ton travail." (radical en cm)

    - J'encourage quand je passe dans les rangs.

     

    Je pourrai donner plein d'exemples mais je ne note pas ce que je dis la journée... et puis quand je vois que ça commence à sortir au conseil, c'est que ça porte ses fruits.

    Quand un enfant émet une critique et dit "pendant le TI, machin parle tout seul et fait du bruit, je ne peux pas travailler", "je Félicite truc parce qu'il/elle travaille bien cette année. "Bravo à X parce qu'il a couru 12 min alors qu'il n'a fait que 3 minutes la dernière fois"... tout ça est encourageant après un mois d'école.


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